Concours 1996 | ![]() |
« N'as-tu pas observé, en te promenant dans cette ville, que d'entre les édifices dont elle est peuplée, les uns sont muets ; les autres parlent ; et d'autres enfin, qui sont les plus rares, chantent ? » En quoi ces propos de Paul Valéry dans Eupalinos rendent-ils compte de la vision de la ville proposée par les œuvres au programme pour ce thème ? |
Concours 1997 | ![]() |
Dans ses Antimémoires, André Malraux affirme que la vie est seulement une « matière première » et bien malin qui pourrait prétendre démêler l'écheveau de « la métamorphose d'une biographie en vie légendaire ». Votre lecture des œuvres au programme vous conduit-elle à partager cette opinion ? |
Concours 1998 | ![]() |
Dans Le paradigme perdu : la nature humaine (Points - Seuil - Édition 1973 - page 126), Edgar MORIN écrit : « L'homme est fou-sage. La vérité humaine comporte l'erreur. L'ordre humain comporte le désordre. » Selon vous, les œuvres au programme reflètent-elles ces contradictions ? |
Concours 1999 | ![]() |
Dans l'irréversible et la Nostalgie (Champs Flammarion 1974, p. 313), Vladimir Jankelevitch écrit : « Le présent le plus terne et le plus effacé surpasse encore en fraîcheur le passé le plus hallucinant ; quel homme de sens ne mettrait l'humble vie quotidienne [...] bien au-dessus du roman et des contes imaginaires. » Les expériences du présent évoquées dans les œuvres au programme justifient-elles cette affirmation ? |
Concours 2000 | ![]() |
Dans un chapitre intitulé Savoirs oubliés et formation intellectuelle de son ouvrage Le Trésor des savoirs oubliés (1), Jacqueline de Romilly écrit : « On a appris [...] qu’il faut se méfier, comparer, réfléchir, et ne jamais tenir pour vrai que ce qui nous apparaît, à nous et après réflexion, être tel ». Vous commenterez cette définition du savoir en vous appuyant sur les œuvres du programme. (1) Le Trésor des savoirs oubliés, page 87, Éd.de Fallois, 1998. |